C’est d’abord un cadre assez unique, par ses silences, les musiques et les paroles. Alain Veinstein réussissait à un créer un espace radiophonique hors norme. Il fallait, à une époque sans podcast, bien s’organiser pour écouter les premières notes et se laisser embarquer… une sorte de “slow-entretien”, une certaine lenteur précurseure et de grande valeur, en lien avec l’esprit “Nuits magnétiques”, qui ont ouvert un art du documentaire sonore bien formateur.
Dans cette émission, Jean-Jacques Lebel manifeste sa grande générosité. Bien au-delà de son seul parcours, simplement évoqué, dont Avignon en 68, il partage des décennies d’art et de culture. Il offre un inventaire, un fil rhizomatique, de l’expérimentation, de la recherche, du partage, en invoquant des personnes, des mouvements, parfois trop proches de l’oubli, tels Benjamin Péret ou Flexus.
Jean-Jacques Lebel, qui fut récemment co-commissaire d’une exposition au Mucem, montre, dans cet entretien de 1995, une autre histoire de l’art.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Yves Caron (12 novembre 2023). Du jour au lendemain : Jean-Jacques Lebel. Atelier Master Écriture. Consulté le 3 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/126k4
